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  • Photo du rédacteurRuben Perez

la"Bonne" Question Rhétorique.

Dernière mise à jour : 13 avr. 2020

Comment poser une bonne question rhétorique?


Dans beaucoup de Pitch, de speech et de discours la question rhétorique est utilisée. Petit rappel, la question rhétorique est une question à laquelle on n’attend pas de réponse. Donc l’orateur n’attend pas de réponse du public et le public sait que ils ne doit pas répondre à cette question. Par exemple un orateur pourrait dire: “Savez vous combien de Belge meurent sur les routes chaque années?” puis immédiatement après donner à son auditoire la réponse à cette question.


Ces questions rhétoriques sont utilisées souvent pour 2 raisons:

1: Mettre en valeur la réponse à la question rhétorique, en créant un sentiment d’attente.

2: Faire sentir au public qu’il est proche de l’orateur en s'adressant directement à lui au travers d’une question.


Malheureusement, toutes les questions rhétoriques ne parviennent pas à ces fins. Prenons la question rhétorique de l’exemple : "Combien de Belges meurent sur les routes?" C’est une question à la quelle très peu de personnes dans notre audience auront la réponse. Or en posant une question “difficile” plutôt que de vous rapprocher de votre audience, vous vous en éloignez. Hé oui! En pointant du doigt sa méconnaissance, en vous érigeant comme “celui qui sait” vous provoquez un éloignement intellectuel entre vous et votre audience. Personne n’aime que l’on lui pose une question à la quelle il n’aura pas la réponse, c’est aussi simple que cela. Or on écoute moins quelqu'un que l’on apprécie peu et on apprécie peu quelqu’un qui nous rabaisse, donc peu importe votre réponse, elle ne sera pas mise en valeur comme vous le souhaitez.


Pour réellement vous rapprocher du public et mettre en valeur une information il suffit de poser une question dont la réponse est évidente. Par exemple: "637 morts par an, est ce que c’est beaucoup? Hé bien c’est le nombre de morts sur les routes Belges l’année dernière."


Voilà une question rhétorique qui fait sens car, elle introduit un réel dialogue entre moi et mon public:


Moi: 637 morts par an, est ce que c’est beaucoup?

Dans la l'esprit de Mon public: Oui c’est beaucoup. C’est quoi?

Moi:Hé bien c’est le nombre de mort sur les routes Belges l’année dernière.


Ici, je ne rabaisse pas mon public, j’introduis un réel échange, une proximité. Également en faisant répondre à mon public que “oui, 637 morts par an c’est beaucoup” et bien je le sensibilise au sujet en lui faisant valider mon propos qui est “il y a trop de morts sur les routes en Belgique”.


Pour conclure, question rhétorique: OUI mais questions rhétoriques à laquelle mon audience a la réponse. Autrement je mets de la distance au lieu de créer un rapprochement. Or plus on est loin moins au voit clair. Sauf les presbytes.




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